Et si je transformais ce drame qui m’est arrivé? Si j’en faisais de l’Or ?
Et si je décidais dès aujourd’hui de poser mon regard là où il y a des ressources, de la créativité, de la puissance?
Et si on faisait ça ensemble? Unir nos forces pour s’affranchir chacune-chacun de cet étau qui bâillonne nos forces vitales ?
Un mois de théâtre, de films, de conférences… des ateliers artistiques, des débats et une librairie pour transformer la souffrance.
Programme en ligne tout bientôt!13 février — 23 mars 2024
Contact · infos sarah@holyshit-show.ch
le DIP - Fonds de transformation, la Loterie Romande, le service Culturel de la Ville de Genève - bourse de recherche, la Fondation Jan Michalski, le fonds Action intermittence.
La Cie La Fourmilière a été fondée en 2002 par Sarah Marcuse.
Elle est à l’origine d’une vingtaine de spectacles ou évènements tels que le Chat du Rabbin d’après Joann Sfar (Théâtre des Mathurins - Paris, Genève, Neuchâtel, Vevey, Lausanne, St-Étienne), le Poisson Belge de Léonore Confino (Festival d’Avignon, Lausanne, Neuchâtel, Genève), L’invisible chemin de Sarah Marcuse (Nouméa - Nouvelle Calédonie, Genève) et le Samadhi Project (Genève), un événement au carrefour du théâtre et des sciences, un manifeste artistique pour incarner la Paix.
Quand on en parle, est-ce que ça fait mal ? Est-ce que ça fait mal ou est-ce que ça fait peur ?
Peur d’avoir mal et mal d’avoir peur ?
Comment on parle de ça ?
Quand on en parle, ça nettoie ? Est-ce que, un jour, ça disparaît ? ça disparaît où ?
Puisque ça, c’est fait et qu’on ne peut rien y changer, est-ce que ça peut devenir autre chose qu’une douleur ? Je veux dire à part une armure, un arc, une kalachnikov ou une ceinture de chasteté ?
Est-ce que je peux sculpter ça, le modeler, le façonner avec ma poésie et mes doigts d’artiste de manière à ce que ça sorte de mon corps en douceur ?
Est-ce qu’ il y a en moi des enzymes suffisamment puissants voire agressifs pour digérer ça ? Le métaboliser ?
Est-ce que ça peut devenir une loupe, un phare, une étincelle, un truc qui éclaire ?
Est-ce que ça peut devenir quelque chose de beau ?
Ce que je sentais lourd comme plomb, avec le temps ça pourrait devenir de l’or ?
Mais comment ?
L’histoire de comment j’ai expérimenté, obstinément, tout ce qui me libérerait possiblement de l’abus sexuel vécu et des effets collatéraux qui empoisonnent ma vie.
Holyshit! C’est l’histoire de comment j’ai décidé d’en parler. Avec AMOUR. Et même avec humour.
Pour faire la paix. En moi. Et autour de moi.
Holyshit! C’est aussi l’histoire d’un pari. Celui de suivre jusqu’au bout ce fil d’argent, cette intuition qui, du plus loin que je me souvienne, malgré ma peur et mes doutes, ne m’a jamais quittée :
Est-ce que je peux sublimer ce trauma de mon enfance ?
C’est cette quête intime et universelle que je souhaite partager.
Holyshit! c'est…
Durée 1h20. Dès 15 ans.
Véritable témoignage qui aborde avec délicatesse la question de l’inceste, de l’orgasme enfantin, du cheminement parcouru pour sortir du rôle de victime, Holyshit! pose un regard concret sur la
possibilité de transcender nos traumas et sortir de la souffrance.
et aussi…
Un documentaire
Durée 40mn · Sortie en salle le 13/3/23 à 18h au Cinélux, Genève
Quatre clips
Des objets artistiques tirés du spectacle
Des ateliers
Ateliers thématiques animés par Sarah Marcuse
Un livre
Publié aux éditions Chamois Rouge
Télécharger la plaquette
Inceste et résilience sous la loupe théâtrale
Durée: 40 minutes
Holyshit!, le documentaire est proposé dans un premier temps aux Festivals et chaînes de télévisions.
En cas d’intérêt, veuillez nous contacter.
*Merci de nous informer en cas d'utilisation
Par la réalisatrice Sarah Perrig et l’illustratrice Nicole Rossi
4 clips tirés du spectacle
Ateliers thématiques
Durée 1h30 ou 45mn
Ces ateliers, animés par Sarah Marcuse, permettent, avec l’appui des clips, de mener des discussions plus approfondies sur
la pratique artistique comme vecteur de résilience
le «costume» de la victime
tirer sur le messager
l’orgasme enfantin
poser des limites sur notre corps
Le texte de la pièce, véritable document narratif et poétique qui retrace le chemin vers une résilience.
Publié aux éditions Chamois Rouge et en vente chez Payot.
J’ai tout essayé pour guérir. Pendant toutes ces années, je me suis accrochée à ma fourche comme à une bouée de sauvetage et je me suis persuadée que tôt ou tard, ce qui allait me sauver, c’était la
permaculture.
C’est génial la permaculture !
Pour bien cultiver, il faut un bon fumier. De la bonne merde.
On attend histoire que ÇA se décompose, et ÇA devient de l’or.
Purin, mais qu’est-ce que c’est long, de devenir de l’or !